Enfants en voiture : quelles sont les règles de sécurité ?

Loin de moi l’envie de vous dresser ce constat, mais il faut savoir que chaque année, en France, de nombreux enfants de moins de 13 ans sont blessés voire tués alors qu’ils étaient transportés en voiture. Un constat difficile à avaler. Qui plus est qu’il existe toutes sortes de mesure à prendre pour que ceux-ci ne courent aucun risque ou presque puisque le risque zéro n’existe pas. Manque d’information ? De vigilance ? Il faut savoir que dans un cas sur deux environ, ces dits enfants n’étaient pas ou mal attachés. Aujourd’hui, je souhaitais, à l’aube des départs en vacances, faire une piqûre de rappel sur quelques dispositifs de sécurité pour que vos enfants soient bien protégés en voiture.

 

Les gestes de sécurité en voiture avec les enfants :

 

Que dit le code de la route en matière de sécurité en voiture pour les enfants ?

 

Afin que les enfants soient en sécurité, le code de la route précise qu’elles doivent être les conditions de transport des enfants. À ce propos, les assurances se basent sur les mêmes critères en cas d’indemnisation. Je me base sur les directives de l’assurance auto Groupama par exemple.

 

Ainsi, la règle générale précise que les enfants de moins de 10 ans doivent être systématiquement placé à l’arrière du véhicule. Ils doivent être  retenus par un système homologué adapté à leur morphologie et à leur poids. Les enfants plus âgés, soient de10 à 13 ans doivent expressément être protégés de la même façon ou maintenus par une ceinture de sécurité. Ils peuvent toutefois être placès à l’avant ou à l’arrière du véhicule dès lors qu’ils ont une taille adulte.

 

Seules deux exceptions subsistent. En effet, s’il est impossible d’utiliser l’arrière du véhicule (utilitaire, etc.), l’enfant pourra alors monter à l’avant à condition encore une fois d’être retenu par un siège adapté à son âge et sa morphologie. Pareillement, il est possible de mettre un bébé à l’avant dans un dispositif spécial à condition que celui-ci soit mis dos à la route.

 

Cela s’applique à n’importe quel trajet, qu’il soit court ou long, connu ou inconnu. Je fais une piqûre de rappel, car je sais que pour un court trajet, certains parents se montrent moins vigilant. Or, en cas de non-observation de l’une de ses mesures, d’une part, vous mettez vos enfants en danger. D’autre part, vous serez tenu responsable que ce soit d’un point de vue civil ou pénal.

 

 

 

 

Quelques conseils de prudence :

 

Si je pouvais vous donner mon point de vue en tant que maman, je vous dirais clairement qu’il important de montrer l’exemple à vos enfants. Ainsi, pour eux, le fait de s’attacher devient un geste automatique. N’hésitez pas, sans leur faire peur, à leur parler  des dangers de la route.

 

Pensez à vérifier également des longs trajets que vos marmots ne se détachent pas pour X ou Y raisons. Pensez également à désactiver les airbags si vous mettez un bambin à l’avant. N’oubliez pas aussi que même à l’arrêt, les dangers de la route subsistent notamment lorsque l’enfant sort de la voiture. Privilégiez le trottoir ou demandez-lui d’attendre que vous sortiez.

 

Et le siège auto dans tout ça ?

 

Il existe différents modèles selon la taille et l’âge des enfants :

– Le lit nacelle qui va jusqu’aux 6 mois de l’enfant environ (maximum 10 kilos)

– Le siège dos à la route jusqu’au 9 mois de l’enfant (13 kilos maximum)

– Le siège baquet avec harnais de 9 mois à 4 ans (18 kilos maximum)

– Le rehausseur à dossier de 4 à 10 ans (25 kilos maximum)

 

À noter que le siège pour lequel vous avez opté doit vous informer de certains points. Par exemple, du poids extrême d’utilisation, de la mention « universel » s’il s’adapte à tous les véhicules, mais surtout d’un numéro d’homologation. N’hésitez pas à chercher des informations complémentaires sur le site Sécurange . En effet, ce site explique bien mieux que moi comment bien choisir et utiliser son siège auto. Il propose notamment une sélection se basant sur de critères neutre et indépendants pour vous aider à choisir le meilleur.

 

À noter que je ne suis pas un professionnel. Ce texte n’est qu’une manière pour moi de sensibiliser sur ce sujet et que mes écrits sont sans doute non-exhaustif. N’hésitez pas d’ailleurs à me dire en commentaire ce que vous en pensez. Vous pouvez aussi me donner des idées dans le but de compléter au mieux cet article.

 

 

SARAH

 

Autre article : L’importance du sommeil chez l’enfant.